Publié dans Société

Gestion des risques et des catastrophes - Madagascar, une référence en Afrique 

Publié le mardi, 11 juillet 2023

Les efforts de Madagascar ont doublé en deux ans. Le pays est devenu une référence en matière de gestion des risques et des catastrophes en Afrique. Outre les efforts du Gouvernement à réduire les risques de catastrophes, les compétences des acteurs sont d'une grande aide pour la population, autant lors de l'intervention qu'au moment de la prévention. Cependant, ils ont encore besoin d'un renforcement des capacités par rapport à l'évolution de la situation dans le pays. 

« En tant que premier responsable de la gestion des risques et des catastrophes (GRC) dans la Grande île, le Bureau national de gestion de risque et de catastrophes (BNGRC) multiplie ses initiatives en organisant des ateliers afin d'augmenter le niveau de technicité des acteurs en GRC », s'explique le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, lundi dernier durant la cérémonie d'ouverture d'un atelier qui s'est déroulé à Ambodivona. 

Financé par la Banque mondiale, cet atelier vise à renforcer la capacité des techniciens nationaux en matière réduction des risques et des catastrophes (RRC) et de gestion des risques et des catastrophes (GRC), fournir des connaissances actualisées, des outils pratiques et des compétences adéquates pour faire face aux défis liés au changement climatique. Les dispositifs disponibles pour la prévention, la préparation, la réponse et la récupération past et post-catastrophes ainsi que les pratiques exemplaires dans la gestion des risques et des catastrophes sont au centre de la discussion avec les experts de la Banque mondiale. 

Ainsi, le DG du BNGRC a mis un accent sur le rapport de l'ONG « Transparency International » concernant les cas de détournement des aides humanitaires. D'après lui, il est important d'interpeller et de punir les auteurs de ces actes indignes. Lui de déclarer : 

« C'est l'image de Madagascar qui est en jeu. Sur ce, il faut aller jusqu'au bout de l'enquête, punir les auteurs et leurs complices sans aucune tolérance ». 

Un atelier de formation en gestion des risques et des catastrophes s'est tenu les 10 et 11 juillet à Antananarivo. Cela entre dans le cadre du projet de renforcement des capacités à l'endroit des parties prenantes dans la gestion des risques et des catastrophes à Madagascar. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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